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les enseignants du collège de créon

25 janvier 2012

Les dernières nouvelles

Vendredi 20 janvier, les enseignants avaient de nouveau rendez-vous au rectorat afin d'avoir un suivi de la situation.

Ils ont reçu plusieurs bonnes nouvelles.

Tout d'abord, en attendant la suite, M. Fachan est depuis lundi 23 janvier Ordonnateur du collège de Créon. Autrement dit, la signature des papiers officiels lui revient maintenant.

Par ailleurs, il y a une autre information importante et rassurante, puisque les enseignants ont appris qu'il était maintenant sûr qu'une nouvelle Principale prendrait ses fonctions au collège de Créon dès la rentrée des vacances de février !

Nous n'avons par contre aucune information quant au devenir de Mme Arsac.

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9 janvier 2012

Journée de pré-rentrée des enseignants

Ce jour, M. Fachan, proviseur médiateur nommé au collège de Créon a confirmé à l'ensemble des personnels du collège qu'il était désormais bien leur unique interlocuteur, avec évidemment M. Stéfani principal adjoint.

8 janvier 2012

Ce n'est ni "gagné" ni "terminé"...mais...

Ce n'est ni "gagné" ni "terminé" mais l'ensemble des professeurs engagés dans le mouvement souhaite vraiment très sincèrement remercier M. Darmian, les parents qui nous ont apporté leur soutien d'une manière ou d'une autre, mais aussi et surtout tous les membres du collectif CréonIndignation. MERCI ! 

8 janvier 2012

et le relais dans la presse...

Un mot de M. le Maire, Jean-Marie Darmian.

France 3 Aquitaine continue à suivre notre actualité

et le journal Sud-Ouest suit lui aussi toujours et depuis le début notre mouvement.

Vous trouverez aussi des réactions sur internet.

 

7 janvier 2012

Finalement

Les professeurs de Créon ont décidé d'avoir confiance en la parole du recteur qui les a reçus aujourd'hui. Le recteur s'est engagé à ce que M. Fachan " proviseur médiateur soit attaché à temps plein  à l'établissement. Sa mission se poursuivra autant que de besoin et au moins jusqu'aux vacances d'hiver." Pour cela, il est totalement déchargé de ses autres fonctions au rectorat.

M. Fachan a décidé d'organiser, sous couvert de M. le Recteur, une journée de pré-rentrée pour tous les personnels de l'établissement afin de rétablir le dialogue et la confiance qui avaient disparu, mais aussi d'instaurer des règles de fonctionnement avec lui.

Cette journée nous paraît essentielle pour accueillir mardi matin les élèves dans des conditions sereines et propices à l'enseignement.

L'ensemble de l'équipe reste très vigilant quant à l'évolution de la situation. Nous restons prêts à nous mobiliser.

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7 janvier 2012

Mme la Principale

Pour le moment, nous ne savons pas ce qu'il adviendra de Mme La Principale. Nous essayerons de vous tenir au courant des informations que nous aurons.

7 janvier 2012

Rencontre avec le recteur

Samedi 7 janvier une délégation de 3 enseignants est reçue à 15h par le recteur d'Académie pour discuter d'une éventuelle issue à notre mouvement.

7 janvier 2012

Compte-rendu de la réunion parents professeurs de ce matin

Pour des raisons juridiques, aucune personne ne sera nommée dans ce compte-rendu.

Sont présents des organisations syndicales, des parents d’élèves (environ 200), des élèves, les professeurs, des médias (France 3 Aquitaine, France bleu Gironde, Sud-Ouest)

Un professeur lit le communiqué de presse transmis aux médias hier soir (résumé des deux derniers jours, présent sur le blog).

Parent : pourquoi êtes-vous en grève concrètement ? Rôle d’une principale ? Qu’est-ce qui fait que vous ne pouvez plus travailler aujourd’hui ?

Un prof : rien ne peut se faire d’important sans son avis. Elle décide de tout, elle est déterminante. Un chef d’établissement doit être capable de travailler en équipe (depuis qu’elle est arrivée, il y a eu 4 principaux adjoints, un par an). La SEGPA et l’ULIS ont du mal à fonctionner, elles sont négligées. Elle ne tient pas compte de l’avis du conseil de classe. Elle méprise les droits de certaines familles. Nous, depuis 3 ans on compose avec ça. Nous sommes confrontés quotidiennement à ces difficultés. Le collège a fonctionné malgré elle. Nous ne sommes pas des principaux adjoints. On n’est pas dans l’administratif. Il faut quelqu’un à la tête du collège.

Parent : on ne comprend pas pourquoi ça empêche de faire cours aux enfants.

Un prof: elle ne nous empêche pas de faire cours mais quelques exemples : on se réunit en équipe pédagogique pour se mettre d’accord sur nos exigences pédagogiques. Les demandes sont négligées ou n’aboutissent pas. Les vœux pédagogiques mis par écrit ne sont pas pris en compte.

Parent : négligés ou refusés par écrit ?

Un prof : parfois refusés, parfois tout simplement pas pris en compte. Par exemple, dans le programme de français, les élèves doivent lire un certain nombre de livres, or elle n'est pas favorable à l'achat de séries de livres. Nous avons des besoins pédagogiques pour fonctionner et nous ne sommes pas entendus. Elle nous invite même parfois à nous écarter du programme.

Un prof : le brevet des collèges a été totalement assumé en 2011 par les professeurs et les secrétaires.

Applaudissements

Parent : je comprends que le comportement de la principale pose problème. Maintenant, je pense que l’académie a fait un pas important, à partir de là, je n’ai pas bien compris pourquoi vous ne reprenez pas les cours.

Un prof : c’est compliqué. L’éducation nationale ne résout pas les problèmes, elle les déplace. Il y a un blocage. Pour que Mme la Principale s’en aille, il faut une raison valable or ils n’en ont pas. Il faut une raison juridique. Elle bénéficie de son statut et de la protection de son syndicat. Selon le médiateur, elle n’a pas commis de faute grave. Nous avons donné des exemples mais ce n’est pas considéré comme une faute grave. Une faute grave est par exemple taper un prof ou avoir une attitude sexuelle déplacée. On ne peut pas la déplacer parce qu’elle n’a pas fait de faute grave. On est en milieu d’année, Mme la Principalec veut continuer sa carrière. Depuis 15 ans on déplace le problème. On reçoit des mails de collègues dans le Lot et Garonne, dans les Landes, à Guîtres. Mme la Principale a été déplacée d’un collège de 400 élèves à un collège de 1000 élèves. Elle veut une promotion sinon les syndicats montent au créneau. Ils cherchent au rectorat une solution acceptable mais c’est difficile à trouver. Le rectorat est d’accord avec nous mais l’administration est sclérosée. Ils ont un dossier comme ça. Nous sommes en grève depuis 5 jours et ça dure depuis 3 ans. La phrase est très importante et révèle tout (voir le communiqué de presse sur le blog) : ce qui manque dans la phrase, ce sont  8 mots mais ils ne peuvent pas nommer un chef d’établissement si elle ne part pas. Mais Mme la Principale ne veut pas partir ou alors elle veut l’impossible.

Parent : et la mettre en maladie ?

Un prof : elle ne veut pas.

Professeur d’EPS de Guîtres : j’ai été sous les ordres de Mme la Principale pendant 6 ans. Je suis au lycée Max Linder de Libourne maintenant. Je suis prof d’EPS. Nous avons vécu les mêmes choses à 10 ans d’intervalle. J’ai failli déposer plainte pour harcèlement moral mais mon fils rentrait en 6e. J’ai supporté les insultes, la sanction avec la note administrative. J’ai rencontré toutes les personnes de notre hiérarchie. Quand on a tout fait depuis des années et que rien ne bouge… Tout le monde m’a dit, vous avez les épaules larges, il va falloir supporter. On a supporté pendant 6 ans.

Parent : vous nous dites que dans votre entreprise, on ne vire pas les personnes incompétentes ?

Professeur d’EPS de Guîtres : oui madame. J’ai hurlé et tempêté contre ça. J’ai demandé, qu’est-ce qu’il faut qu’il arrive pour qu’on agisse ? Un jour elle m’a dit « monsieur, sortez de mon bureau sinon je vais vous taper dessus ». Pour notre hiérarchie, il n’y a aucune faute. Je donnerai à mes collègues un dossier entier du CA à Guîtres où il est démontré qu’elle a fait ce qu’elle voulait au mépris des règles et de la communauté. A Guîtres on est à la campagne. Elle pense que les gens de Guîtres ne sont pas très évolués.

Parent : A Créon aussi on est à la campagne.

Parent : on parle de Guîtres ou de Créon ? Qu’est-ce que vous allez faire pour les élèves ?

Un prof : ceux qui sont en 6e, 5e, 4e, l’éventuel retard sera pris en compte l’année prochaine et pour les 3e la semaine des voyages est annulée. Ils n’auraient de toute façon pas travaillé normalement pendant cette semaine. Nous faisons notre travail consciencieusement et en ce moment nous dormons 4 heures par nuit et nous ne pouvons pas penser au travail à donner aux élèves. Faites-nous confiance.

Parents : nous vous faisons confiance.

Applaudissements

Un prof :: certains collègues ont donné du travail sur Pronote.

Parent : ça ne marche pas !

Un représentant de la FCPE : on est là pour nos enfants. On veut travailler dans de bonnes conditions mais ce n’est pas le cas. Je suis élu depuis 5 ans. Depuis septembre 2008, Mme la Principale est sur le collège. J’ai pu constater la dégradation du fonctionnement de l’établissement depuis qu’elle est arrivée. Depuis le printemps 2011, nous nous sommes rapprochés des enseignants. Nous les avons rencontrés ainsi que la principale. Elle a manipulé les parents, les enseignants. Nous nous sommes concertés, ce n’est pas une analyse à chaud. Aujourd’hui le regret que j’ai, est de ne pas avoir fait tout cela plus tôt. La rencontre avec M. Fachan (proviseur médiateur nommé par le recteur) jeudi a laissé passer des choses inadmissibles. Hier soir nous avons été reçus à nouveau. Ils sont d’accord avec nous mais il n’y a pas de faits graves avérés.

Parent : et porter plainte pour harcèlement moral ?

Un représentant de la FCPE :: porter plainte ne se fait pas comme ça.

Parents : dépression ?

Un représentant de la FCPE :: enseignants très solidaires. Ils n’ont pas voulu user de cette solution. Les enseignants vont perdre beaucoup d’argent.

Parents : est-ce que les 10% des enseignants qui ne sont pas là cautionnent?

Un prof :il y a des contractuels, des personnes en arrêt maladie, et la question financière (couple d’enseignants). De même, pour mettre en avant notre engagement, le week-end est compté. Dans les faits, ils ne le font pas, sauf pour nous. 7 jours enlevés pour l’instant, entre 70 et 110 euros par jour en fonction de l’avancement. C’est important de bien comprendre.

Un prof :on n’a pas d’autre moyen d’action que la grève. Porter plainte n’aboutit pas. Est-ce une solution d’ailleurs ? On se heurte à une administration complètement sclérosée.

Parents : pétition ?

Profs : déjà fait !

Professeure d’anglais de Guîtres : j’ai été sous les ordres de Mme la Principale pendant 4 ans. C’est traumatisant pour une carrière. Mme la Principale nuit au travail de vos élèves. Elle ne respecte pas la DGH (dotation globale horaire) votée en conseil d’administration, on a fait une pétition. Elle a supprimé l’éducation musicale en 3e. et l’a rétablie par la suite. Mme la Principale est nuisible pour l’éducation de vos enfants.

Parent d’un élève de 3e: j’ai entendu, je comprends, je suis contente de vos explications. Je vous soutiens. Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous ?

Applaudissements

Un prof : j’ai une bonne nouvelle. M Fachan m’a appelé ce matin. Nous avons rendez-vous cet après midi au rectorat. Il a désigné des noms. Nous y allons pour arrêter la grève dès lundi. On était à deux doigts d’arrêter la grève hier soir. Rien n’est écrit, on verra ce qui va en sortir. Allez voir sur le blog, vous serez informés.

Parents : j’ai bien compris le mouvement, je suis solidaire. En vous écoutant, j’ai peur car je pense qu’il n’y a aucune solution avec Mme Arsac. Il n’y a pas de débouchés qui semblent possibles pour l’instant. Si le recteur ne fait rien, vous allez faire la grève indéfiniment ?

Un prof : j’espère que vous avez pris conscience de la gravité de la situation. Nous ne voulons plus avoir à faire à Mme la Principale physiquement. Des collègues m’ont demandé de les accompagner dans le bureau de Mme la Principqle parce qu’elles ne voulaient pas y aller seule.

Parent : c’est inadmissible de travailler dans des conditions pareilles mais si ça ne s’arrête pas ?

Un prof : la FCPE a lancé un appel jeudi matin, les parents étaient au nombre de 30.

Parent : je suis secrétaire de la FCPE. Nous avons créé un site au mois de mai « Créon l’indignation ». Je vous rappelle qu’il manque toujours 0,60% poste de CPE. Aujourd’hui nous avons créé un autre site pour la FCPE. Une action concrète, c’est aller en bas du rectorat et on se met aux grilles et on attend.

Un prof : l’information est la clé de réussite de ce mouvement : blog à consulter et un compte twitter. Si des personnes se lâchent sur les sites, nous n’y pouvons rien. 3 collègues seront présents au rectorat à 15 heures.

Une représentante des parents indépendants : je suis d’accord avec ce que vous avez dit sur les commentaires faits sur les blogs. On comprend votre position et on espère que la réunion de cet après-midi arrangera tout.

Parent : il me tarde que mes enfants reprennent l’école : une école, pas une garderie. Vous n’êtes pas loin du bout… Il faut y aller.

Un prof : on peut être optimiste, si on fait la chronologie, au début il était impossible qu’on ait gain de cause, dès le lendemain on nous donne raison, jeudi on nous donne un médiateur. Le recteur ne voulait pas nous recevoir et il nous reçoit cet après- midi : ça sent bon. Lundi, je pense qu’à l’AG, on pourra décider de l’arrêt de la grève.

Un prof : n’oublions pas que nous sommes là pour les élèves.

Elève de 4eG : je trouve que c’est aberrant que Mme la Principale ne soit pas présente dans l’établissement. Je l’ai vue 3 fois depuis la 6e et je connais une 3e qui ne l’a jamais vue.

Parent : je soutiens votre mouvement. Je m’inquiète de la scolarité de ma fille et c’est pour ça que je vous suis. Je voulais profiter de ce moment pour signer une pétition à remettre au recteur.

Applaudissements

Un prof : on ne peut pas joindre au dossier ce qu’on entend mais c’est pour vous.

Collègue du Lot et Garonne : je suis très ému. Il me semble être revenu 15 ans en arrière. C’est ce qui s’est passé à Port Sainte Marie (47). Le rectorat nous avait promis tout ce que vous voulez. Mme la Principale est très futée, elle a des appuis sérieux. Elle n’est restée que deux ans mais on a donné le cadeau à Lormont, Guîtres et Créon. Ma fin de carrière a été poussive. Je l’ai payé cher.

Applaudissements

Parent : c’est difficile de parler après ce monsieur. La pétition, je trouve ça bien mais je ne veux pas que ça joue sur le déplacement des gens au rectorat. Hier j’étais à la réunion avec M. Fachan. On a discuté. Quelle légitimité accorde t-il aux revendications des professeurs. Il a dit qu’il comprenait le malaise des professeurs mais que c’était une construction artificielle. Ils essaient de nous diviser. Restez solidaires ! Je pense que ce mouvement peut aboutir. Ne laissez pas tomber, allez au rectorat.

Applaudissements

Un prof : : que les parents aillent au rectorat peut poser un problème. Il faut que la manifestation soit encadrée. Le plus simple est qu’une délégation parents et professeurs y aille.

Parent : Je pense qu’il faut inviter les médias, dire que les parents sont solidaires.

Un prof : C’est une question de sécurité.

Parent : la question que je veux poser, c’est qui peut aller au rectorat ? On fait un vote, on lève le doigt (il compte): une 100e de personnes seront présentes.

Un prof :: votre enthousiasme est compréhensible. Excusez-moi mais malgré tout, il faut comprendre que le recteur nous reçoit un samedi après- midi ce qui est exceptionnel. Est-ce qu’on ne peut pas envoyer simplement une délégation. Au niveau du Rectorat, ils peuvent dire, c’est une manifestation, ça peut mettre en péril la suite des évènements. Vous aurez les infos en temps utile, très rapidement.

 Applaudissements.

Un prof on est en passe de toucher au bout.

Un prof  : je suis désolée mais je pense qu’on a été gentils, on a un moyen de pression énorme. Peut-être qu’on va y arriver mais on a cru plusieurs fois qu’on allait y arriver et ça n’a pas été le cas. Il faut être ferme. C’est mon avis. Il ne faut pas crier victoire trop tôt, allons au rectorat.

Un prof : vous êtes grands, vous êtes citoyens, agissez en tant que citoyens, faites ce que bon vous semble. Si vous décidez d’aller au rectorat, allez-y mais pensez que ça peut avoir un effet contre-productif. On a fait notre part du travail. Si on a déclenché ce mouvement, c’est grâce aux élèves de 3e. L’annulation des voyages a déclenché un mouvement très profond. Ce n’est pas la raison mais le déclencheur. Ils nous ont envoyé un signal.

Parent FCPE : il y a une décision collective à prendre. J’aimerais qu’au niveau de la FCPE, on vote et on décide ce que l’on fait. Qu’on prenne une décision collective. Allons-nous au rectorat ?

Parent : il y a peut-être une solution c’est y aller une demi-heure après pour éviter d’être présents quand les enseignants arrivent, c’est une idée.

Parents : Donnez l’adresse du rectorat, écrivez-la sur le paper board.

Un prof : merci pour vos propositions. On est en train d’appeler le rectorat pour les prévenir qu’il y aura peut-être un regroupement. Après, s’il est trop risqué d’être à 15 h devant le rectorat, on pourrait  se retrouver après, pourquoi pas, sur la place Pey Berland mais est-ce que c’est utile ?

Parent FCPE : une descente en masse va peut-être créer des problèmes. On peut proposer une délégation FCPE avec celle des enseignants.

Parent : attention, il ne faut pas que ce soit préjudiciable.

Un prof : vous êtes bien conscients que  nous recevoir en personne est un acte politique très important.

Parents : au sujet des voyages, les voyages n’ont pas été remboursés aux élèves ?

Un prof : avant le service comptabilité, je vais parler au nom de tous les professeurs de langue, elle nous a donné un oui pour les voyages. L’engagement des familles c’est toujours un chèque que l’on n’encaisse pas et une signature. Elle n’a pas voulu voter les voyages au CA. Les chèques sont au coffre à la gestion. Ils n’ont pas été encaissés. Ils sont dans le coffre du collège. On voulait que ce soit Mme la Principale qui les rende elle-même. On ne sait pas sous quelle modalité on va les rendre.

Parent : parce que j’ai entendu que Mme la Principale allait s’en servir pour acheter du matériel.

Profs : non !

Un personnel de gestion: les chèques sont au coffre, en sécurité, ils vous seront rendus.

Parent : cet après-midi sa majesté le recteur veut vous recevoir. Qu’est-ce que vous allez lui demander ? M Fachan, pouvez-vous nous dire que vous pouvez travailler avec lui ? Il va dans le sens de Mme la Principale.

Un prof : que les choses soient claires, on ne veut plus avoir à faire physiquement et professionnellement avec Mme la Principale

Applaudissements

Un prof : on est dans une phase de négociation. Si le recteur demande à nous voir, c’est qu’il a quelque chose à nous proposer. Il nous a envoyé des signes forts. Il a compris la situation. Son problème est actuellement juridique. Il y a des solutions qui existent dans d’autres académie (chargé de mission…)

Un prof : j’ai fait des recherches sur la toile : le 13 sept 2011 : le collège de Nanterre Evariste Gallois avait les mêmes griefs. Au bout de 7 jours de grève, le principal a été déplacé. Qu’on ne nous dise pas que ce n’est pas possible !

Parent : on va déplacer le problème ailleurs !

Un prof : oui mais ce n’est pas de notre responsabilité.

Parent : mon enfant a fait sa rentrée en 6e en 2008. Je me rappelle très très bien que lors de la rencontre pour accueillir soi-disant les parents de 6e, Mme la Principale avait eu une attitude humiliante envers les questions des parents. Nos questions n’étaient pas dignes d’être posées. Quand les enfants faisaient remonter les soucis sur la grippe, Mme la Principale a estimé qu’il ne fallait pas écouter les enfants. A chaque question posée, Mme la Principale avait une attitude humiliante. Elle n’avait qu’une envie, c’était fermer la salle. En tant que parent, on doit être derrière les profs. Il faut qu’on soit tous très très solidaires. M Stéphani est absent aujourd’hui. N’a-t-il pas d’avis ? Quelle est sa position ?

Profs : il est faisant fonction.

Parent : M Stéfani est toujours au portail, Mme la Principale on ne la voit jamais.

Un prof : on arrête les témoignages, on passe aux actions.

Un prof : la pétition est disponible en bas de l’escalier. On l’emmène au rectorat cet après- midi pour signifier que vous êtes derrière nous.

Un prof : j’ai un mot de 5 cinq lettres qui me brûle les lèvres : MERCI.
Sachez que quelle que soit l’issue de cette situation, il y a un avant janvier 2012 et un après janvier 2012. Les choses ne seront plus jamais pareilles.

Applaudissements

Un représentrant de la FCPE : pour la délégation, les discussions sont engagées mais je ne vous promets pas qu’on va y aller. Merci à tous pour votre mobilisation.

Applaudissements

Un représentrant de la FCPE : apparemment des choses ne sont pas claires : pour l’instant c’est non. Gardez vos forces, vous en aurez besoin peut-être…

7 janvier 2012

Sud Ouest, France 3 Aquitaine

Le journal Sud-Ouest suit toujours l'évolution de notre mouvement, de même que France 3 Aquitaine.

7 janvier 2012

Rencontre parents-professeurs

Ce matin à 10h à la salle des conseils de la mairie, nous avons pu nous rencontrer et échanger autour de notre mouvement.

Ce fut également l'occasion d'annoncer que cet après-midi, le recteur allait recevoir une délégation de 3 professeurs à 15h.

C'est pourquoi, une nouvelle assemblée générale réunira les professeurs ce soir à 18h afin de décider de la reconduite ou non du mouvement de grève, en fonction de ce que le recteur nous annoncera. Nous vous tiendrons informés de la décision qui sera prise alors.

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les enseignants du collège de créon
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